• A lire au 3ème, voire 4ème degré...

     

    Des physiciens de l'Université de Washington nous rassurent sur le niveau de radioactivité dans l'air, dans une étude du 30 Mars...

     

    Messieurs les scientifiques de Washington étaient en train de réaliser leurs petites expériences de Filtre à air radioactivitéphysique, quand l'un d'entre eux s'est posé la question de l'effet de la radioactivité en possible provenance du Japon sur la validité de leurs résultats d'expérience. Aussitôt pensé, aussitôt vérifié : Messieurs les scientifiques ne pouvaient laisser d'éventuelles particules radioactives saboter leurs conclusions, aussi ont-ils bien vite vérifié la teneur des particules d'air dans la ventilation de leur bâtiment (entre le 17 Mars à 12h et le 18 Mars à 2h).

     

    lls ont pour cela utilisé un matériel très perfectionné de filtres à air, qui passe au crible 10 fois plus d'air que les méthodes utilisées habituellement ! Ah tant mieux... C'est important que le matériel le plus perfectionné soit utilisé à des fins de conclusions scientifiques ; on verra ensuite pour ce qui est du matériel utilisé à des fins de santé publique....

     

    Bon, bref, ces Messieurs ont trouvé de très faibles niveaux de radioactivité, bien inférieure à ceux pouvant constituer un danger pour la santé, mais quand même les particules suivantes :

    -  isotopes de césium résultat de la fission,

    - isotopes de tellure et iode 131 provenant des barres de combustible, mais pas de combustible usé.

     

    Apparemment, ils se sont réjouis de l'absence d'iode 133 qui serait indicateur d'Fukushimaune réaction en chaîne, ce qui signifierait selon eux que les techniciens japonais aient réussi à fermer les réacteurs au moment du tremblement de terre. Ah ben voilà, enfin un intérêt à tout ce déballage d'expériences !

     

    On est donc doublement rassuré : Messieurs les scientifiques peuvent reprendre leurs activités en toute confiance sur la fiabilité de leurs résultats et nous, on peut s'estimer heureux que tout n'ait pas pété ! En même temps, avec 4 réacteurs, on ne serait peut-être pas là pour en parler ...

     

    Pour en savoir plus :

    http://www.sciencedaily.com/releases/2011/03/110330131314.htm

     


    votre commentaire
  • Si je peux me permettre un conseil, en matière de séduction, messieurs, adoptez un visage fier et mesdames, souriez au bel inconnu !

    Non, ce ne sont pas mes dernières élucubrations sexistes, mais bien le résultat d'une étude sérieuse menée par des chercheurs de l'Université de Colombie Britannique à  Vancouver. Deux psychologues ont étudié les notes que plus de 1000 volontaires ont attribuées à des photos de visage.

    Visage d'homme fierIl en ressort que les hommes se sentent plus attirés par un visage de femme qui exprime la joie, plutôt que la fierté.  A l'inverse, les femmes penchent pour uVisage de femme sourianten visage masculin plus fier que heureux.

    A l'heure des sites de rencontres en ligne, des speed-dating, des facebook et autres chats visuels, il est donc de bon ton d'adopter l'attitude indispensable qui fascinera votre interlocuteur du premier regard !

     

    Pour en savoir plus :

    http://ubc-emotionlab.ca/wp-content/uploads/2006/10/Happy-Guys...in-pres-Emotion.pdf


    votre commentaire
  • Des chercheurs de l'hôpital pour enfants de Boston et de l'école de médecine de l'Université de Stanford viennent de trouver un traitement contre l'allergie au lait chez les jeunes enfants : ce médicament est appelé omalizumab.

    De précédentes études avaient démontré qu'une prise de quelques gouttes de lait sous la langue réduisait les effets de l'allergie au lait sur le long terme. Mais la période de désensibilisation était longue et la quantité de lait toléré peu importante.

    Le médicament découvert, l'omalizumab (espérons que le nom soit simplifié par la suite !), doit être couplé avec une désensibilisation orale, comme décrit précédemment ci-dessus. Il agirait comme une sorte d'anti-allergène contre les quelques gouttes de lait prises Laitpar voie orale, et de fait réduirait considérablement les réactions allergiques susceptibles de se déclencher pendant cette phase de désensibilisation. Il permettrait de surcroît une immunisation très rapide : en 24 semaines (donc les 16 premières sous traitement par l'omalizumab), un enfant serait capable de consommer normalement du lait (de 200 à 340 g) avec peu de réactions allergiques.

    Bien sûr, comme dans toute découverte, il reste à tester cette molécule et ses effets secondaires éventuels. Mais elle apporte un espoir au nombre grandissant d'enfants présentant cette allergie (3 millions d'enfants aux Etats-Unis et 2,5% des enfants de moins de 3 ans atteints) et leur permettrait de suivre un régime alimentaire moins complexe.

    Outre les classiques, pain-fromage si chers à nos estomacs, saviez-vous que cette allergie peut vous coûter également la privation des M&M's ?   Une bonne raison de rapidement trouver un remède !

     

    Pour en savoir plus :

    http://www.sciencedaily.com/releases/2011/03/110321183038.htm

    http://www.sciencedaily.com/releases/2010/02/100228203213.htm

    Pour aller plus loin :

    http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/dossiers/lait/8598-lait-allergies.htm

     


    2 commentaires
  •  

    Cycle biologiqueNotre horloge interne est essentielle, réglée sur 24 heures chrono, réglant tout à fois notre rythme du sommeil et de l'éveil, la température interne, la sécrétion des homones, le rythme cardiaque, la tension artérielle, la fréquence respiratoire, et j'en passe et des meilleurs ! Pour information, elle se situe dans une zone du cerveau appelée noyau suprachiasmatique de l'hypothalamus (pas que je sache précisemment où elle se situe, mais le mot me fait rire !).

    Partant de ce constat, des chercheurs américains se sont demandés si laSoleil durée d'exposition à la lumière pouvait avoir un impact quelconque après la naissance, ou autrement dit, si un bébé né en hiver pouvait présenter une activité différente d'un bébé né en été, car de fait moins exposé à la lumière après sa naissance ? Vaste question...

    ... qu'ils se sont empressés d'étudier au travers de pauvres petites souris, certaines nées en hiver, d'autres nées en été. Ils se sont alors aperçus que les souris d'hiver, par rapport à leurs consoeurs d'été, présentaient à l'âge adulte des dysfonctionnements de leur horloge interne. En effet, les neurones de leur noyau suprachiasmatique ne s'adaptaient pas aux changements saisonniers de luminosité et les pauvres souris souffraient de troubles du sommeil !

    Par extrapolation sur l'homme (je crois que les chercheurs se moquent un peu des troubles du sommeil des souris...), ils en sont venus à se demander si ces perturbations ne joueraient pas également sur l'humeur ou l'anxiété. Donc en gros, si on extrapole, si les bébés d'hiver ne seraient pas plus maussades ou anxieux que les bébés d'été à l'âge adulte...

     

    Ben non, y a qu'à voir, moi, suis arrivée en hiver et je me porte bien, enfin je crois... En tout cas, je n'ai pas la réponse dans mes sources ; vous devrez vous contenter de comparer les gens de votre entourage !

     

    Pour aller plus loin sur l'horloge biologique :

    http://www.jand.fr/opencms/export/sites/jand/data/documents/D._Leger.pdf

     


    1 commentaire
  • Epuisement professionnelUn chercheur de l'université de Montréal (du Centre d'études sur le stress humain) a mis au point un test permettant d'évaluer l'état de fatigue psychologique d'une personne dans le cadre professionnel.

    Dans la réaction de notre organisme au stress intervient une hormone, la cortisol. On savait déjà que la cortisol atteignait des niveaux élevés chez des personnes en situation de dépression, mais les scientifiques se sont rendus compte que les taux étaient anormalement bas chez des personnes que l'on pouvait estimer épuisées professionnellement.

    Le test permettant l'évaluation repose sur l'analyse des réponses à un questionnaire sur le stress ressenti, couplé à la mesure du taux de cortisol (par prélevements sanguin et salivaire) et à l'apparition de désordres physiologiques. Analyse qui permettra de différencier une dépression d'un épuisement psychologique.

    Le test s'avère essentiel car le traitement à envisager est bien différent dans le cas d'une dépression de celui d'un stress professionnel : en effet, pour des personnes estimées en fatigue professionnelle, les antidépresseurs sont souvent la réponse aujourd'hui, mais ces derniers visent justement à diminuer le taux de cortisol, déjà anormalement bas. Une erreur de traitement évidente qu'il convient de rectifier suite à cette étude.

    " Vais de ce pas mesurer mon taux de cortisol ;) "

     

    Pour en savoir plus :

    http://www.sciencesetavenir.fr/actualite/sante/20110222.OBS8478/un-test-pour-le-burn-out.html

     

     


    votre commentaire
  • CheveuUne équipe de chercheurs de l'Université de Pennsylvanie menée par George Cotsarelis vient de démontrer que la calvitie n'était pas due à une absence de cellules souches dans les follicules pileux, mais à une inactivation de ces cellules. Les cellules souches sont censées se transformer en cellules productrices du cheveu.

    Alors pourquoi et comment deviennent-elles inactives dans certains cas ? C'est ce qui reste à découvrir à ce brave George pour peut-être un jour trouver un remède à la calvitie et rendre un peu d'espoir à tous ces hommes en mal de cheveux !

     

    Pour en savoir plus :

    http://www.jci.org/articles/view/44478

     

     


    2 commentaires
  • Une bonne nouvelle lue dans le Science et Vie Amniocentèsedu mois de Mars 2011 : bientôt, une simple prise de sang permettra d'établir un diagnostic prénatal.

    En effet, des chercheurs de l'université de Hong-Kong ont mis au point une technique visant à isoler presque tout le génome d'un foetus de 3 mois, à partir d'une simple prise de sang, permettant dans les années à venir de poser un diagnostic sans méthode invasive. A suivre donc...

     

    Le diagnostic prénatal : quoi, pourquoi, comment ?

    C'est l'ensemble des examens réalisés pour détecter une maladie ou une malformation du foetus à un stade précoce. il existe des méthodes non invasives, sans risque pour la mère et le bébé, et des méthodes invasives, plus risquées, dont les conséquences doivent être mesurées aux bénéfices du résultat.

    Parmi les mEchographieéthodes non invasives, nous connaissons tous l'échographie, image de synthèse du bébé obtenue par faisceau d'ondes ultrasonores. Elle permet d'apprécier d'éventuelles malformations. Il existe également l'embryoscopie, qui consiste à observer le foetus directement par introduction d'un système optique (détection de malformations de la tête ou des membres). Enfin, l'analyse de marqueurs dans le sang maternel permet suivant les résultats d'écarter un risque ou au contraire de justifier une amniocentèse

    Parmi les méthodes invasives, trois techniques se différencient suivant le stade de grossesse. Entre la 10ème et 11ème semaine se pratique la choriocentèse : c'est le prélevement par cathéter de villosités choriales du placenta (=enveloppAmniocentèsee externe) permettant de recueillir suffisamment d'ADN pour détecter des anomalies chromosomiques. Entre la 15ème et 19ème semaine se pratique l'amniocentèse, sans doute plus connue : c'est le prélèvement de liquide amniotique à l'aide d'une aiguille pour rechercher soit des anomalies chromosomiques, soit des affections héréditaires. Enfin, à partir de la 21ème semaine, se pratique la cordocentèse : c'est le prélèvement de sang dans la veine ombilicale du cordon ombilical permettant d'affiner des diagnostics sur des maladies de peau, de toxoplasmose, d'hémoglobine, etc...

     

    Pour en savoir plus :

    http://www.genethique.org/doss_theme/dossiers/dpn/diagnostic_prenatal.asp

     


    votre commentaire