• Des scientifiques auraient trouvé le moyen de réduire votre consommation de cigarettes sans patch et sans substitut... simplement en respirant certaines odeurs pendant votre sommeil.

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  • Un conseil : pour éviter de se faire dévorer par les moustiques, lavez-vous les pieds !

    En effet, une éAnopheles gambiaetude de doctorat d'un chercheur, Remco Suer, de l'Université de Wageningen (ne me demandez pas où cela se trouve !) vient de démontrer que les moustiques de l'espèce Anopheles gambiae se repèrent aux odeurs. Cette découverte est tout à fait importante car ce moustique est porteur du parasite du paludisme.

     

    Cette espèce de moustique utiliserait ses organes olfactifs (soit ses deux antennes, ses deux pièces buccales et sa trompe) pour détecter son repas, c'est-à-dire nous, petits humains. Dans un premier temps, il repèrerait le dégagement de CO2  émis pendant l'expiration, et ce, à une distance de plusieurs dizaines de mètres ! Mais en se rapprochant, l'insecte ne suivrait pas le chemin du CO2 : il opterait alors pour la zone des pieds, son endroit favori pour nous piquer !

      

    Mais qu'est-ce qui l'attire donc tant vers nos pieds ? Ce sont ... nOdeurs de piedsos odeurs !!! De précédentes études ont démontré que les bactéries présentes sur les pieds produisent des odeurs, dont 10 ont été identifiées comme attractives pour cette espèce de moustique. Le chercheur Remco Suer a quant à lui démontré que 9 de ces 10 odeurs sont détectées par les neurones olfactifs des pièces buccales et que 5 sur 10 détournent le moustique de son chemin du CO2 expiré vers les pieds.

      

    Désormais, les études vont s'orienter vers la recherche d'odeurs attractives qui détourneraient le moustique de son repas, des odeurs qui bloqueraient le récepteur olfactif du CO2. En attendant, l'étude ne précise pas si le mécanisme est comparable à nos moustiques mais sûr que j'insisterai sur le bain de pieds cet été !

      

    Pour en savoir plus :

    http://www.sciencedaily.com/releases/2011/05/110506073756.htm

      


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  • Une anecdote sur le chocolat plutôt sympathique, lue au détour de mes furetages sur le net... mais bon je préfère prévenir que je ne sais pas trop ce qu'elle vaut !

      

     Des chercheurBarres chocolats de l'Université de Harvard ont suivi la consommation de chocolat d'une population de 8 000 hommes âgés de 65 ans en moyenne pendant 5 ans. Ils l'ont mis en corrélation avec la durée de vie... et en déduisent que consommer du chocolat avec modération augmente l'espérance de vie !

    L'effet viendrait des flavonoïdes contenus dans le cFormation plaque d'arthéromeacao. Ils seraient antioxydants, limiteraient l'oxydation des lipides dans le sang, et ainsi empêcheraient le développement de la plaque d'athérome dans les artères (c'est un dépôt de graisse sur les parois de l'artère, rétrécissant son diamètre, jusqu'à obstruction formant alors un caillot et débouchant sur un infarctus).

      

    Tout cela est donc une bonne nouvelle, si ce n'est que les chercheurs entendent par "modérément" la consommation d'1 à 3 barres de chocolat... par mois ! C'est là que ca se corse ; qui peut donc se contenter de si petites quantités ???

      

    Pour en savoir plus :

    http://www.medsyn.fr/perso/g.perrin/cyberdoc/id/id7.htm

    Pour aller plus loin :

     http://www.carotide.com/espace_public/public_plaque_d_atherome_formation_et_evolution.html


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  •  UCafetière filtrene étude réalisée par des chercheurs de l'Université de Barcelone montre que des composés toxiques, nommés furanes, sont en concentration plus élevée dans un café préparé par une machine à capsules que dans un café préparé par nos bonnes vieilles cafetières traditionnelles à filtre.

    Les furanes sont des substances reconnues cancérigènes qui se retrouvent dans tout aliment ou toute boisson soumis à un traitement thermique (pour les experts, ils sont le résultat d'une réaction dite réaction de Maillard).

    Capsules de café

    Pourquoi plus de furanes dans un café de type " what else " pour ne pas citer de marque , que dans un café de type " Grand Mère sait faire un bon café " ? Parce que ce composé est volatile : dans les capsules scellées hermétiquement, il ne peut donc pas s'échapper, alors que dans une cafetière à filtre, le café est brassé par la pression de l'eau chaude, et les furanes peuvent s'évaporer.

    Prenons maintenant quelques exemples de concentrations : 117 à 244 nanogrammes de furanes par millilitre pour un café à capsule contre 12 à 35 nanogrammes par millilitre pour un café filtre.

    Pour finir, le petit mot des scientifiques qui rassure : ces valeurs sont estimées non dangereuses quelque soit le café que vous adopterez ! En effet, le niveau maximum acceptable atteind les 2 microgrammes par kilogramme de masse corporel. Donc ils ont calculé qu'une personne pesant en moyenne 70 kg devrait ingérer un maximum de 30 tasses de café à capsule ou un maximum de 200 tasses de café filtre par jour pour atteindre le maximum de furanes acceptable !

    Nous voilà donc rassurés : nous ne serons pas obligés d'interrompre la fréquence de nos pauses café ! Quant à savoir si ces chercheurs sont sponsorisés par George, l'étude ne le dit pas...

      Pause café

      

    Pour en savoir plus :

    http://www.sciencedaily.com/releases/2011/04/110413090012.htm   

      


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  • CuivreCe 7 Avril se déroulait la Journée Mondiale de la Santé sur le thème de la lutte contre les résistances microbiennes. A cette occasion, une équipe de scientifiques de l'Université de Southampton réalise en direct cette expérience très simple : des bactéries détruites au simple contact d'une plaque de cuivre.

    Cette propriété serait connue depuis longtemps mais les mécanismes d'actions Bactériesdu cuivre sur les bactéries ne seraient pas encore tous dévoilés. A vérifier, mais il semblerait que le cuivre puisse perforer la membrane des bactéries qui verraient alors leurs cellules submergées d'ions cuivre, toxiques à hautes doses. En tout cas, plus de 99 % des bactéries disparaîtraient d'une surface composée de cuivre, sans aucun traitement particulier, juste sous l'action du temps (environ deux heures) et à température ambiante.

      

    Aussi, devant la recrudescence des cas de maladies nosocomiales dans les hôpitaux et la résistance de plus en plus grande des pathogènes, la tentation est grande d'utiliser le cuivre un peu partout dans les hôpitaux ! Ce qui a un coût forcément... Que les Directions économes et avides de rentabilité proposeront d'éviter à grand renfort de solution hydroalcoolique pour se laver les mains ! Les statistiques montreront bien que cette simple utilisation suffit déjà... Ou comment la santé est aussi une marchandise...

      

    Pour en savoir plus :

    http://www.sciencesetavenir.fr/actualite/sante/20110407.OBS0938/contre-les-microbes-le-retour-du-cuivre.html

    http://www.antimicrobialtouchsurface.com/


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  • Des chercheurs de l'hôpital pour enfants de Boston et de l'école de médecine de l'Université de Stanford viennent de trouver un traitement contre l'allergie au lait chez les jeunes enfants : ce médicament est appelé omalizumab.

    De précédentes études avaient démontré qu'une prise de quelques gouttes de lait sous la langue réduisait les effets de l'allergie au lait sur le long terme. Mais la période de désensibilisation était longue et la quantité de lait toléré peu importante.

    Le médicament découvert, l'omalizumab (espérons que le nom soit simplifié par la suite !), doit être couplé avec une désensibilisation orale, comme décrit précédemment ci-dessus. Il agirait comme une sorte d'anti-allergène contre les quelques gouttes de lait prises Laitpar voie orale, et de fait réduirait considérablement les réactions allergiques susceptibles de se déclencher pendant cette phase de désensibilisation. Il permettrait de surcroît une immunisation très rapide : en 24 semaines (donc les 16 premières sous traitement par l'omalizumab), un enfant serait capable de consommer normalement du lait (de 200 à 340 g) avec peu de réactions allergiques.

    Bien sûr, comme dans toute découverte, il reste à tester cette molécule et ses effets secondaires éventuels. Mais elle apporte un espoir au nombre grandissant d'enfants présentant cette allergie (3 millions d'enfants aux Etats-Unis et 2,5% des enfants de moins de 3 ans atteints) et leur permettrait de suivre un régime alimentaire moins complexe.

    Outre les classiques, pain-fromage si chers à nos estomacs, saviez-vous que cette allergie peut vous coûter également la privation des M&M's ?   Une bonne raison de rapidement trouver un remède !

     

    Pour en savoir plus :

    http://www.sciencedaily.com/releases/2011/03/110321183038.htm

    http://www.sciencedaily.com/releases/2010/02/100228203213.htm

    Pour aller plus loin :

    http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/dossiers/lait/8598-lait-allergies.htm

     


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    Cycle biologiqueNotre horloge interne est essentielle, réglée sur 24 heures chrono, réglant tout à fois notre rythme du sommeil et de l'éveil, la température interne, la sécrétion des homones, le rythme cardiaque, la tension artérielle, la fréquence respiratoire, et j'en passe et des meilleurs ! Pour information, elle se situe dans une zone du cerveau appelée noyau suprachiasmatique de l'hypothalamus (pas que je sache précisemment où elle se situe, mais le mot me fait rire !).

    Partant de ce constat, des chercheurs américains se sont demandés si laSoleil durée d'exposition à la lumière pouvait avoir un impact quelconque après la naissance, ou autrement dit, si un bébé né en hiver pouvait présenter une activité différente d'un bébé né en été, car de fait moins exposé à la lumière après sa naissance ? Vaste question...

    ... qu'ils se sont empressés d'étudier au travers de pauvres petites souris, certaines nées en hiver, d'autres nées en été. Ils se sont alors aperçus que les souris d'hiver, par rapport à leurs consoeurs d'été, présentaient à l'âge adulte des dysfonctionnements de leur horloge interne. En effet, les neurones de leur noyau suprachiasmatique ne s'adaptaient pas aux changements saisonniers de luminosité et les pauvres souris souffraient de troubles du sommeil !

    Par extrapolation sur l'homme (je crois que les chercheurs se moquent un peu des troubles du sommeil des souris...), ils en sont venus à se demander si ces perturbations ne joueraient pas également sur l'humeur ou l'anxiété. Donc en gros, si on extrapole, si les bébés d'hiver ne seraient pas plus maussades ou anxieux que les bébés d'été à l'âge adulte...

     

    Ben non, y a qu'à voir, moi, suis arrivée en hiver et je me porte bien, enfin je crois... En tout cas, je n'ai pas la réponse dans mes sources ; vous devrez vous contenter de comparer les gens de votre entourage !

     

    Pour aller plus loin sur l'horloge biologique :

    http://www.jand.fr/opencms/export/sites/jand/data/documents/D._Leger.pdf

     


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  • Epuisement professionnelUn chercheur de l'université de Montréal (du Centre d'études sur le stress humain) a mis au point un test permettant d'évaluer l'état de fatigue psychologique d'une personne dans le cadre professionnel.

    Dans la réaction de notre organisme au stress intervient une hormone, la cortisol. On savait déjà que la cortisol atteignait des niveaux élevés chez des personnes en situation de dépression, mais les scientifiques se sont rendus compte que les taux étaient anormalement bas chez des personnes que l'on pouvait estimer épuisées professionnellement.

    Le test permettant l'évaluation repose sur l'analyse des réponses à un questionnaire sur le stress ressenti, couplé à la mesure du taux de cortisol (par prélevements sanguin et salivaire) et à l'apparition de désordres physiologiques. Analyse qui permettra de différencier une dépression d'un épuisement psychologique.

    Le test s'avère essentiel car le traitement à envisager est bien différent dans le cas d'une dépression de celui d'un stress professionnel : en effet, pour des personnes estimées en fatigue professionnelle, les antidépresseurs sont souvent la réponse aujourd'hui, mais ces derniers visent justement à diminuer le taux de cortisol, déjà anormalement bas. Une erreur de traitement évidente qu'il convient de rectifier suite à cette étude.

    " Vais de ce pas mesurer mon taux de cortisol ;) "

     

    Pour en savoir plus :

    http://www.sciencesetavenir.fr/actualite/sante/20110222.OBS8478/un-test-pour-le-burn-out.html

     

     


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  • Une bonne nouvelle lue dans le Science et Vie Amniocentèsedu mois de Mars 2011 : bientôt, une simple prise de sang permettra d'établir un diagnostic prénatal.

    En effet, des chercheurs de l'université de Hong-Kong ont mis au point une technique visant à isoler presque tout le génome d'un foetus de 3 mois, à partir d'une simple prise de sang, permettant dans les années à venir de poser un diagnostic sans méthode invasive. A suivre donc...

     

    Le diagnostic prénatal : quoi, pourquoi, comment ?

    C'est l'ensemble des examens réalisés pour détecter une maladie ou une malformation du foetus à un stade précoce. il existe des méthodes non invasives, sans risque pour la mère et le bébé, et des méthodes invasives, plus risquées, dont les conséquences doivent être mesurées aux bénéfices du résultat.

    Parmi les mEchographieéthodes non invasives, nous connaissons tous l'échographie, image de synthèse du bébé obtenue par faisceau d'ondes ultrasonores. Elle permet d'apprécier d'éventuelles malformations. Il existe également l'embryoscopie, qui consiste à observer le foetus directement par introduction d'un système optique (détection de malformations de la tête ou des membres). Enfin, l'analyse de marqueurs dans le sang maternel permet suivant les résultats d'écarter un risque ou au contraire de justifier une amniocentèse

    Parmi les méthodes invasives, trois techniques se différencient suivant le stade de grossesse. Entre la 10ème et 11ème semaine se pratique la choriocentèse : c'est le prélevement par cathéter de villosités choriales du placenta (=enveloppAmniocentèsee externe) permettant de recueillir suffisamment d'ADN pour détecter des anomalies chromosomiques. Entre la 15ème et 19ème semaine se pratique l'amniocentèse, sans doute plus connue : c'est le prélèvement de liquide amniotique à l'aide d'une aiguille pour rechercher soit des anomalies chromosomiques, soit des affections héréditaires. Enfin, à partir de la 21ème semaine, se pratique la cordocentèse : c'est le prélèvement de sang dans la veine ombilicale du cordon ombilical permettant d'affiner des diagnostics sur des maladies de peau, de toxoplasmose, d'hémoglobine, etc...

     

    Pour en savoir plus :

    http://www.genethique.org/doss_theme/dossiers/dpn/diagnostic_prenatal.asp

     


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